Le développement d’Internet a donné naissance à une nouvelle classe d’auto-entrepreneurs : les e-commerçants. En enregistrant son activité, comme l’exige la loi, l’auto-entrepreneur aura droit à une protection de la part de l’assurance maladie. Toutefois, pour s’assurer une couverture solide, il devra aussi souscrire à une mutuelle auto entrepreneur.
Que propose la Sécurité sociale pour la protection sociale des ecommerçants ?
En sa qualité d’auto-entrepreneur, l’e-commerçant est inscrit à la Sécurité sociale sous le régime social des indépendants. Ses charges obligatoires sont soumises à un régime micro-social. Parallèlement, les remboursements auxquels il aura droit ne concernent qu’une infime partie des frais réellement dépensés pour la consultation, l’hospitalisation, ou les médicaments. En vue de renforcer les remboursements octroyés par l’assurance maladie, il doit souscrire une mutuelle auto entrepreneur.
RSI complémentaire santé pour l’e-commerçant
La forme de RSI complémentaire santé d’un e-commerçant auto-entrepreneur est variable. Dans un premier cas, si l’e-commerce constitue son activité principale, l’auto-entrepreneur pourra opter pour un contrat Madelin. Ce type particulier de contrat, prévu pour les travailleurs non-salariés, peut être adapté à la situation de chacun et est proposé par de nombreux acteurs. Pour compléter l’assurance maladie, l’e-commerçant peut aussi être couvert, en tant qu’ayant-droit, par la mutuelle de son conjoint salarié. Il n’aura alors plus besoin d’un contrat individuel. Dans un deuxième cas, si l’e-commerce constitue une activité secondaire, et que l’auto-entrepreneur est également salarié, il reste alors affilié au régime des salariés et reçoit les mêmes prestations que les salariés.
Comparer les offres de RSI complémentaire santé
Si l’e-commerçant envisage d’opter pour une mutuelle auto entrepreneur individuelle, il pourra se tourner vers les professionnels proposant des contrats Madelin. Il sera alors important de vérifier la présence de la garantie du tiers-payant, le montant des cotisations, le pourcentage de remboursement des soins partiellement pris en charge ou encore le remboursement des frais non-couverts par la Sécurité sociale.